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Gay Spirit
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11 octobre 2010

Evénement et pratique spirituelle : journée du coming-out

C'est la journée du coming-out. L'occasion de réfléchir à ce qu'il signifie pour soi, les conséquences positives ou négatives qu'il a eues. Coming-out social, familial, professionnel, ses déclinaisons sont diverses. Ce peut être aussi l'occasion de le faire spirituellement et de s'affirmer comme homosexuel aux yeux de Dieu, de la Déesse, ou quel que soit le nom de la divinité à laquelle nous croyons..

Dans wikipedia, on peut lire :

"Le coming-out a été imaginé, comme un moyen d’émancipation, en 1869 par l’Allemand Karl Heinrich Ulrichs, défenseur des droits des homosexuels. Réalisant que l’invisibilité était un obstacle majeur pour changer l’opinion publique, il recommanda aux homosexuels de faire leur coming-out.

Iwan Bloch, physicien juif allemand, dans l’ouvrage fondateur de la sexologie; La vie sexuelle de notre temps (Das sexualleben unserer Zeit in seinen Bezziehungen zur modernen Kultur) (1906) invite les homosexuels âgés à se déclarer à leur familles et amis hétérosexuels.

Magnus Hirschfeld revisita le sujet dans sa principale œuvre L'Homosexualité chez les hommes et les femmes (1914) dissertant sur l’impact social et légal qu’aurait le coming-out de centaines d’hommes et de femmes de rang auprès de la police, afin d’influencer le législateur et l’opinion publique.

Le premier Américain important à déclarer publiquement son homosexualité est le poète Robert Duncan. En 1944, il signe de son propre nom, un article du magazine anarchiste Politics, dans lequel il affirme que les homosexuels sont une minorité persécutée.

En 1951, Donald Webster Cory, dans son étude L’Homosexualité en Amérique – une approche subjective écrit : « La société m’oblige à porter un masque… Partout où je vais, en tout temps et dans toutes les couches de la société, je feins. » Cory est un pseudonyme, mais sa description franche et ouvertement subjective a stimulé l’émergence d’une conscience homosexuelle et le mouvement homophile naissant.

La très déterminée et clandestine Mattachine Society, fondée à Los Angeles en 1950, par (en) Harry Hay et d’autres vétérans de la campagne de Henry Wallace aux primaires présidentielles, a également manifesté publiquement avec de nombreux gays après que Hal Call a pris la tête du groupe à San Francisco en 1953.

Dans les années 1960, Franklin E. Kameny ((en) Franck Kameny) arrive en front de bataille. Licencié de son poste d’astronome de l’armée pour comportement homosexuel, il refuse de partir aussi gentiment. Il attaque ouvertement le renvoi, usant de tous les recours possibles jusqu’à la Cour Suprême des États-Unis. Porte-parole d’un mouvement grandissant, il défend les actions publiques mais non-apologiques. Sa conviction première est : « nous devons inspirer à la communauté homosexuelle un sens des valeurs de l’homosexualité inviduelle » et qui ne peut être atteint qu’au travers de campagnes ouvertement conduites par les homosexuels eux-mêmes. Sa devise est Gay is good.

En France, le premier coming-out « grand public » a lieu le 10 janvier 1972, dans un entretien publié par le Nouvel Observateur intitulé La Révolution des homosexuels. Son auteur y parle à la première personne et le commence par un très sobre mais retentissant « Je m'appelle Guy Hocquenghem. J'ai 25 ans... » Sa mère lui répond par une lettre ouverte dans le même magazine le 17 janvier 1972."

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